Quelle que soit votre situation professionnelle, vous avez légalement droit à un enseignement théorique et/ou pratique afin d'étendre le champ de vos capacités. Zoom sur les dispositifs prévus à cet égard.
Comment obtenir de nouvelles qualifications ?
Avant de mettre en route son projet de
formation, il faut définir ses propres motivations. Différents objectifs peuvent être recherchés mais ceux-ci doivent correspondre à une plus-value, comme indiqué sur
www.gifop-formation.fr/. Il peut cependant s'agir de la possibilité de conserver votre emploi actuel pour peu que l'obtention de nouvelles compétences soit exigée pour cela. Un changement d'emploi est également envisageable comme objectif lorsque l'on prévoit de se former. Enfin, certaines personnes ont pour ambition de progresser socialement grâce à un programme de
formation continue. Ces raisons variées s'avèrent en relation avec un public diversifié, composé d'actifs au sens large du terme. Les salariés sont concernés, qu'ils travaillent dans la fonction publique ou dans le privé. Cette possibilité est également offerte aux jeunes ou adultes sans qualifications. Les travailleurs indépendants ont aussi la possibilité d'obtenir des capacités professionnelles supplémentaires par ce biais. Les demandeurs d'emploi peuvent en outre bénéficier de ce dispositif, tout comme les personnes en situation de handicap. Seuls les organismes financeurs changent en fonction de ces situations particulières.
Un processus subventionné par qui ?
Plusieurs bailleurs de fonds sont habilités à payer pour ces programmes de formation continue. Concernant le financement total qui sert à former des personnes durant leur carrière, il faut savoir qu'il est couvert à 40 % par les entreprises. Les régions participent également, à raison de 15 %. L’État se charge des demandeurs d'emploi et des personnes en situation de handicap qui souhaitent
se former, soit 25 % des fonds. Enfin, l'Union européenne est également partie prenante de ce financement par le biais du fonds social européen. Des moyens spécifiques sont mis en œuvre selon les situations particulières des candidats. Ils tiennent compte de l'éventuelle rémunération ou indemnisation de la personne qui sera formée. Les salariés sont en mesure de profiter d'actions prévues par leur employeur. Ces actifs peuvent par ailleurs choisir de se former via le CPF ou bien par le biais du « projet de transition professionnelle ». Ce dernier s'est substitué au CIF (Congé Individuel de Formation) depuis le 1er janvier 2019.
Quelles modalités et quels diplômes ?
Les formations éligibles dans le cadre de cette acquisition spécifique de savoir-faire professionnels sont répertoriées au code du travail, article L6323-6. Ces qualifications recouvrent un large éventail de secteurs d'activité et de niveaux d'étude. Cela va du CAP au MBA en passant par toute la gamme intermédiaire : bac, bac + 2, licence, masters 1 et 2. L'accès à la formation continue est un droit individuel. Il est institué par la loi du 4 mai 2004, renforcée depuis cette date. Parmi les grands principes qui sous-tendent ce texte législatif, la progression du candidat et son épanouissement professionnel figurent en bonne place. Ces deux objectifs sont accessibles à toute personne qui n'est plus dans son cursus initial (lycée ou établissement d'enseignement supérieur). Elle est donc en droit de profiter de périodes pour être formée professionnellement sans pour autant renoncer à son activité. En ce qui concerne les personnes au chômage, c'est auprès de Pôle Emploi qu'il faut solliciter un appui pour bénéficier de cette option formatrice. Un bilan de compétences peut leur être proposé à cette occasion afin de cibler la bonne activité.